Pour ma part, je ne me félicite pas du tout de ce travail collectif, qui s'apparente à une véritable pantalonnade. Nous avons dix ans pour changer le monde. Nous sommes dans une situation d'urgence. Nous ne pouvons pas reporter à 2022, 2023 ou 2028 les mesures effectives de lutte contre les passoires énergétiques.
Il y a donc des choix courageux à faire, même s'ils dérangent telle ou telle corporation. J'ai entendu ce matin Pascal Canfin lui-même parler de toutes les influences qui se sont exercées en coulisses, ces derniers jours, pour que l'on arrive à ce que vous appelez un compromis, qui est finalement pitoyable. En fait, ce n'est que de l'affichage. L'urgence climatique, pour vous, dans ce texte, est toujours pour plus tard.