Les crédits de la mission connaissent une baisse de 0,2 % à périmètre constant. Si l'on ne tient pas compte du programme 347, dédié à l'organisation du G7, cette baisse attend 0,6 %, ce qui souligne le coût de cette organisation. Or, pour notre part, nous préférons renforcer l'ONU, plutôt que ce club des pays les plus riches, qui est contraire à l'idée que nous nous faisons de l'influence de la France dans le monde. Ne ferions-nous pas mieux de fermer le programme 347, au profit des autres programmes de la mission ?
Ma seconde question porte sur la loi d'orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale, qui a été maintes fois annoncée. La France devait y traduire son adhésion au consensus de Monterrey, adopté par les Nations unies en 2002, qui fixe l'objectif de consacrer 0,7 % du revenu national à l'aide publique au développement. Plusieurs pays, la Suède, la Norvège, le Danemark ou le Luxembourg, le font déjà. L'objectif affiché par le chef de l'État n'est que de 0,55 %, ce qui, toutefois, serait déjà un effort important. Pouvez-vous, monsieur le secrétaire d'État, nous assurer que ces 0,55 % ne seront pas remis en cause ?