Depuis des années, les syndicats agricoles et les ONG tirent le signal d'alarme et demandent l'arrêt de ces négociations.
À l'heure où les éleveurs, comme ceux de l'Allier, doutent des effets de la loi EGALIM – loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous – et subissent pour la seconde fois consécutive une sécheresse dévastatrice ; à l'heure où les consommateurs exigent une alimentation saine et où s'affirme l'urgence environnementale, cette annonce est vécue comme une trahison et un passage en force.