Je ne reprendrai pas tous les points évoqués. Je tiens seulement à souligner l'importance que nous ayons des débats sur l'application de ce texte, étant entendu que le point de vue de l'adversaire devra être respecté mais aussi qu'il faudra avoir le souci de la vérité de ce qui est écrit dans la loi.
De ce point de vue, l'école n'est pas un sujet politique au sens classique mais un sujet à la fois hyperpolitique et hypopolitique. Hyperpolitique car il n'y a rien de plus important pour l'avenir d'une société. Il est donc tout à fait normal d'en débattre et d'avoir des désaccords, qui d'ailleurs n'épousent que très rarement le clivage droite-gauche : ils peuvent simplement porter sur la manière de parvenir à réaliser notre idéal commun qui est l'idéal républicain. Mais l'école est également un sujet hypopolitique : je citerai à l'appui cette idée de Jean Zay selon qui les querelles des hommes doivent s'arrêter aux portes de l'école. L'école n'est pas un terrain de jeu politique. Les enfants ne doivent pas faire les frais de nos calculs politiques.
Le 05/07/2019 à 20:19, Laïc1 a dit :
" L'école n'est pas un terrain de jeu politique."
Elle n'est que ça, mais on peut toujours espérer le contraire...
Le 05/07/2019 à 20:17, Laïc1 a dit :
A partir du moment où on fait entrer la carte des régions de France dans les écoles, qui est une carte ultra-politisée, on fait forcément entrer la politique dans les écoles.
Et que dire des cours d'histoire de France, qui sont des cours forcément politiques, car l'histoire est politique ?
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