Intervention de Perrine Goulet

Réunion du jeudi 16 mai 2019 à 17h00
Mission d'information sur l'aide sociale à l'enfance

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet, rapporteure :

Pour ce qui est des enfants qui étaient accueillis en audience, le problème est qu'ils ne sont pas seuls et n'ont donc pas la possibilité d'échanger réellement avec leur juge - j'ai remarqué que c'est leur juge, je pense que le juge des enfants est la personnification de la justice la plus forte. Ils ont l'impression de ne pas avoir été entendus, tout en disant qu'il ne faut pas non plus tout le temps les écouter. On a entendu des éducateurs, familiaux dire qu'ils n'étaient pas entendus parce qu'ils n'étaient pas éducateurs référents, pourtant, ils avaient l'enfant quotidiennement. J'aimerais connaître votre position. Doit-on privilégier l'éducateur référent ou celui qui est au plus près de l'enfant ?

On a aussi évoqué les placements longs. Par exemple, un père est en prison pour avoir assassiné la mère, mais tous les ans, on repasse devant le juge pour le placement de l'enfant. Cela ne permet pas à ce dernier de se projeter. Pensez-vous qu'il faille adapter le processus sur ce type de profil ? Je vous ai entendu parler tout à l'heure des greffiers. Les greffiers auprès du juge des enfants ont-ils une formation spécifique ? Quel est leur rôle ? Quand je suis allée au tribunal de Versailles, je me suis rendue compte que les greffiers auprès des juges des enfants n'avaient pas tout à fait le même rôle que ceux auprès des autres juges. En effet, les juges des enfants rédigent tout.

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