Sur la question des greffiers, ils ont une charge de travail telle qu'ils ne peuvent pas parfois assister aux audiences. Le juge se retrouve à devoir gérer une audience et à devoir la prendre en note pour que cela puisse figurer dans le dossier.
Sur la question des éducateurs référents, on a l'éducateur référent de l'Aide sociale à l'enfance et l'éducateur référent sur le lieu de placement. Est-ce celui qui se trouve sur le lieu de placement ? L'idéal serait d'avoir les deux. Quand on a quelqu'un qui représente le lieu d'accueil familial ou le lieu de placement collectif et qui en plus est le référent du mineur, c'est beaucoup plus intéressant. Sinon, l'audience est moins dense parce quelqu'un qui connaît moins le mineur va reprendre le rapport fait par son collègue. Cela nécessite du juge des enfants d'être proactif. Parfois, ce sont des questions d'effectifs qui aboutissent à ce que cela ne soit pas le référent. C'est parfois compliqué avec les grandes fratries où chaque mineur a un référent différent. On aboutit à une audience qui prend beaucoup de temps parce qu'il faut que chaque référent sur le lieu de placement soit là pour chaque mineur. Une audience qui n'a pas de référent se vide un peu de son sens.