Nous allons vous répondre que ce n'est malheureusement pas le cas. Nous avons de moins en moins de liens avec nos collègues de l'ASE. Nous avons encore des liens avec les services sociaux du conseil départemental et des temps de concertation, mais ils restent très limités. Nous avons de plus en plus de mal à organiser des réunions en commun ou des réunions de synthèse, c'est extrêmement compliqué, faute d'instances de concertation. Lorsque les éducateurs se déplacent au sein de l'école, nous ne sommes pas présents. Ils prennent alors l'attache auprès des CPE. Les échanges d'informations ne nous satisfont pas, car il n'y a pas de nécessité de tout partager. Nous pensons que nous jouons le rôle d'interface entre le milieu scolaire et l'aide sociale à l'enfance et qu'il n'est pas nécessaire qu'un CPE ou un enseignant soit informé de la totalité de la situation d'un enfant pour l'aider dans sa scolarité.
Nous souhaiterions des instances partenariales. Nous déplorons un manque criant d'effectifs chez nos collègues qui sont très surchargés et qui donc n'arrivent pas à trouver le temps. Souvent, nous pensons que l'école ne semble pas être la priorité, ce qui est dommage, dans la mesure où l'enfant y passe beaucoup de temps.