Je ne pense pas que l'aspect financier soit le seul critère, mais plutôt la perte de pouvoir des uns et des autres sur une décision. Qui décide ? Qui paye ? Qui évalue ? Les tensions peuvent être très importantes en la matière. Personne ne veut perdre son pouvoir. Je crois qu'il est intéressant de le dire assez simplement. Dans le cadre du SEMO, tous les acteurs ont décidé d'une certaine souplesse, d'une mesure sur mesure, c'est-à-dire de pouvoir s'adapter à la situation du jeune et d'être réactif. Le SEMO concerne des jeunes de 13 à 21 ans. Quand les adolescents ont décidé de parler, il faut les accueillir tout de suite et non pas lors d'un rendez-vous 15 jours plus tard. Sans cette souplesse, nous passons parfois à côté de choses importantes.