Nous estimons que le repérage des besoins sur un territoire doit venir du terrain et qu'il faut laisser une certaine liberté de proposer un projet, ce qui n'est plus vraiment le cas aujourd'hui avec le système des appels à projets. Un certain nombre d'acteurs répondent à l'appel à projets, y compris des acteurs qui ne sont pas du territoire, qui ne connaissent pas toujours la situation et qui dans deux cas sur trois, obtiennent l'appel d'offres parce qu'il est alloué au moins-disant. Nous pensons qu'il faut laisser la possibilité de réfléchir, de rendre compte des besoins et d'innover.
En parallèle, il existe tellement de dispositifs différents qu'il faudrait, à un moment donné, les classer par catégorie. Il n'est pas possible de faire une AEMO identique à 70 euros et à 10 euros. Parfois, il y a des exigences différentes. Pour moi, il faudrait essayer de réglementer davantage, sans aller jusqu'à une loi qui poserait un modèle d'AEMO renforcée à décliner sur l'ensemble du territoire. Dans les conclusions du livre, nous appelons à une diversification portée par le sens et non pas par un modèle unique qui aurait du sens à un endroit et aucun sens à d'autres.