Intervention de Perrine Goulet

Réunion du jeudi 13 juin 2019 à 9h15
Mission d'information sur l'aide sociale à l'enfance

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet, rapporteure :

Certains départements se plaignent ; ils ne doivent pas connaître les possibilités offertes par les ARS. Je vous remercie de nous avoir expliqué le rôle moteur de l'ARS dans ces expérimentations.

Il ressort de nos auditions qu'on envoie nos enfants en Belgique car la France ne dispose pas de structures pour les enfants en grande difficulté. Savez-vous s'il est prévu de créer de tels établissements ? La France est capable de créer les conditions d'accueil de ces enfants !

S'agissant de la prévention, pourquoi les médecins ne sont-ils pas en pointe concernant la détection de la maltraitance des enfants ? Est-ce un problème de formation ou d'éthique ? Pourtant, ils sont parmi les premiers à pouvoir réaliser cette détection. On pourrait aller plus vite d'autant que, vous l'indiquiez, il faut agir précocement.

On parle beaucoup de suivi psychologique – et j'en suis ravie. Mais la pédopsychiatrie et la pédopsychologie sont des parents pauvres en France. Partagez-vous mon diagnostic ? A-t-on assez de professionnels pour mener à bien les expérimentations que vous avez décrites ? Dans le cas contraire, que met-on en place pour en disposer dans les années à venir et accompagner correctement ces dispositifs ?

Vous avez évoqué le suivi du parcours de santé de l'enfant. Comment imaginez-vous le mettre en place ? Faut-il un carnet de santé ou un dossier médical partagé (DMP), dématérialisé ? Mais les enfants ne disposent pas de carte Vitale – et le dossier médical y est normalement rattaché. Dans ce contexte, comment ne pas perdre les données – extrêmement importantes – de ces enfants ?

Vous avez souligné l'importance de la coordination des institutions : comment s'opère-t-elle ? Avez-vous connaissance d'exemples qui fonctionnent et que l'on pourrait démultiplier ?

Enfin, quelles expérimentations faut-il généraliser ?

Pour conclure, comment améliorer les dispositifs sanitaires à destination des publics les plus fragiles, avant le placement ? Si l'on pouvait mieux accompagner avant, peut-être n'aurait-on pas besoin d'intervenir aussi fortement ensuite…

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