Je suis frappée, semaine après semaine, audition après audition, d'entendre toujours les mêmes mots – « détection », « prévention », « formation », « passerelles ». Ce sont comme d'immenses murs qui se dressent et je me demande pourquoi nous ne pouvons pas abattre ces murs. Cela me fait bouillir de nous sentir de plus en plus enfermés, alors que nous avançons et que nous devrions être davantage éclairés.
Vous avez parlé, madame Escalon, d'un plan de prévention de la maltraitance. Dans notre pays, 10 % des enfants sont victimes de violences, et l'on sait que les enfants « dys » et les enfants placés sont particulièrement vulnérables. Vous avez indiqué quelques pistes sur la prévention, mais cela reste tout à fait général. Si vous abandonniez votre costume de professionnelle, quelles recommandations feriez-vous pour combattre à la racine les violences faites aux enfants ? De quelle manière sont évalués les dispositifs ? Comment travailler de façon optimale avec le 119 pour être le plus efficace possible, prévenir et détecter les violences ?
Dans le projet de loi pour une école de la confiance, il est prévu que tous les enfants seront scolarisés dès l'âge de 3 ans et qu'un bilan médical sera effectué en première année. Dans ce cadre, comment travailler de façon optimale avec les médecins scolaires pour, là encore, prévenir et détecter ?