Cela joue mais la principale raison tient au fait que les services de PMI sont fortement mobilisés par l'agrément des structures individuelles ou collectives. Pensez-vous que le métier d'une puéricultrice de PMI soit vraiment de se consacrer aux procédures d'agrément ?
Vous avez raison, aujourd'hui nous avons besoin de travailleurs sociaux qui vont à la rencontre des familles. Mais je considère que nous n'avons pas d'autre choix que d'agir ensemble et de renforcer les partenariats entre ARS et conseil départemental. Le problème que rencontre un travailleur social peut aussi être un problème du côté du secteur sanitaire et du secteur du médico-social. Nous avons à faire un pari en faisant confiance aux acteurs et à des actions concrètes.
Les métiers qui se situent en première ligne – travailleurs sociaux, puéricultrices, familles d'accueil – ont besoin de retrouver la dimension du « aller vers ». Cela suppose au préalable de régler certains problèmes. Votre collègue Michèle Peyron les évoque très clairement dans son rapport consacré à la PMI.