Sur le sujet d'échanges au niveau local, il est ressorti des travaux de la commission de l'UNIOPSS la réactivation des cellules mixtes réunissant ASE, PJJ et Éducation nationale, voire l'ARS, pour discuter des situations singulières des enfants. Je pourrai vous envoyer de plus amples détails sur ces cellules mixtes apparaissant comme étant l'une des solutions.
Une autre recommandation porte sur les observatoires départementaux de la protection de l'enfance dans lesquels figurent normalement ces différents acteurs, mais qui n'existent malheureusement pas toujours. L'une des questions abordées par le groupe de travail était la suivante : « Si la présidence de ces observatoires départementaux de la protection de l'enfance n'était pas occupée par les Départements, fonctionneraient-ils mieux et se réuniraient-ils davantage ? ». Lorsqu'il est présidé par une personnalité qualifiée, il fonctionne parfois mieux.
Sur l'Éducation nationale, on voit de bonnes pratiques dans certains établissements qui réunissent travailleurs sociaux et santé, mais il s'agit encore trop souvent de cas par cas, ce qui pourrait être de la diffusion de bonnes pratiques de la part de l'Éducation nationale et des rectorats.