J'ignore s'il s'agit de la bonne collectivité, mais les choses se passent bien. Sont désormais nécessaires des moyens humains et une possibilité de travailler plus sereinement pour ces professionnels qui se trouvent manifestement en usure professionnelle.
Les petits cailloux sont la question des OPP pour des jeunes qui attendent deux ou trois mois, ce qui génère de très fortes angoisses. La sortie de ces jeunes lorsque leur minorité n'est pas reconnue leur est annoncée au petit matin par l'inspecteur enfance. Le jeune doit immédiatement sortir du dispositif de l'aide sociale à l'enfance. On le raccompagne sur le site, il prend ses affaires et retourne dans la rue. Quand on laisse un jeune attendre une OPP durant trois mois, je me demande si l'on ne peut pas lui laisser deux ou trois jours de plus sur le site pour trouver une solution et pour que les éducateurs puissent l'orienter au mieux en lui évitant de se retrouver à la rue.