Finissons-en avec les arguments d'autorité. D'aucuns n'ont-ils pas juré hier que l'euro ferait converger les économies ? Il les a fait diverger. Que la Chine se démocratiserait après son entrée dans l'OMC ? Je vous laisse apprécier la situation.
À l'inverse, je pense, avec Cyril Dion, que : « Tout naît de nos récits. Nous avons donc, avant toute chose, une bataille culturelle à mener. Il est fondamental de proposer une vision de l'écologie désirable de l'avenir, de projeter un imaginaire [… ] tangible, à la fois politique, économique mais également [… ] agricole, énergétique ». Pourquoi ces récits d'un genre nouveau ne pourraient-ils pas modifier nos représentations, contaminer positivement les esprits et, s'ils sont largement partagés, se traduire dans nos traités et nos lois ?
Monsieur le Premier ministre, la France est-elle prête à conjurer le mauvais sort que nous réservent le CETA et, plus encore demain, le MERCOSUR ?