Ce texte, dans le droit fil de la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages du 8 août 2016, réalise un compromis raisonnable. Je salue le travail de tous ceux qui l'ont rendu possible, sur tous les bancs, en particulier celui de la rapporteure, Barbara Pompili. Ce qui compte à nos yeux, c'est que ce texte permet d'éviter une nouvelle rupture entre les chasseurs et le reste de la société, notamment les associations vouées à la protection de l'environnement et de la biodiversité. Nous devons être capables de rassembler tous ces acteurs, au-delà de la diversité de leurs engagements, de leurs horizons, de leurs parcours, de leur vision de l'avenir, autour d'un objectif majeur : protéger et restaurer la biodiversité.
Nous l'avons maintes fois répété durant nos discussions : la France porte une responsabilité particulière car elle héberge près de 10 % de la biodiversité mondiale, dont plus de 80 % se trouve sur les territoires ultramarins. Donnons des chiffres précis : la France a la charge de 3 450 espèces végétales et de 380 animaux, uniques au monde !