Si je comprends bien, on nous propose ici de rejeter purement et simplement un texte sur lequel nous travaillons depuis, excusez du peu, pas moins de quatre mois. Nous avions en effet commencé les auditions le 5 mars dernier, en entendant Mmes les ministres Agnès Buzyn et Frédérique Vidal.
Vous avez décrit un état d'urgence, madame Fiat, et, franchement, s'il y a urgence, c'est bien pour agir. C'est précisément ce à quoi tend ce texte, malgré toutes les imperfections qu'il peut contenir : nous y reviendrons dans la discussion générale. L'urgence, me semble-t-il, est de ne pas laisser le système de santé sur la grève,