Il serait en effet opportun de retirer ces amendements ; dans le cas contraire, mon avis serait défavorable.
Je souscris aux propos de la présidente Pompili, mais les fonds de roulement des agences de l'eau s'élevaient à 769 millions d'euros à la fin de l'année 2016, alors que de nombreux prélèvements ont été opérés ; ce montant n'était que de 558 millions d'euros en 2014.
La Cour des comptes a établi un rapport très détaillé sur chacune des agences de l'eau et a souligné des difficultés de gestion, notamment « des primes de performance épuratoires dont le fondement même paraît contestable » ou encore « des dépenses en matière de communication et d'action internationale qui ne sont pas légitimes ». Il y a donc sans doute un certain nombre de choses à faire, sauf à considérer que l'on ne doit pas citer la Cour des comptes lorsque cela gêne quelques intérêts.
J'entends ce que dit la présidente Pompili. Le Gouvernement a déposé un amendement qui sera examiné en fin de discussion et qui reprend ce que j'ai dit tout à l'heure : report du plafonnement à 2019, et travail de la présidente Pompili et de l'ensemble de la représentation nationale sur la question, notamment sur les intérêts. En attendant, je demande le retrait de ces amendements.