Je tiens à remercier Mme Perrine Goulet et tous ceux avec qui j'ai travaillé dans le cadre de cette mission. C'était une première pour moi. Je pense que les professionnels, les familles d'accueil et les jeunes ont beaucoup apprécié que nous allions sur le terrain pour les rencontrer, les écouter et pas seulement pour critiquer. C'était une façon de leur dire qu'ils ne sont pas, contrairement à ce que laisse entendre le titre d'une émission, « les oubliés de la République », que les députés se soucient d'eux et pas seulement à l'Assemblée nationale en faisant des auditions. Je crois que notre démarche était bienveillante et qu'il est important de travailler en commun pour faire avancer les choses. Parce j'avais été nourrie par l'esprit de cette mission, j'avais toujours en tête ce discours de bienveillance avant d'entamer toute discussion.
L'hôpital de Vierzon a encore été confronté à un grave problème. Un enfant a en effet été retiré de sa mère dès sa naissance – les parents sont des jeunes gens du voyage à qui le deuxième enfant venait aussi d'être retiré. À chaque fois, on assiste à des coups, à des cris, à des scènes absolument déchirantes à l'arrivée de la police. Je me dis que les choses vont avancer petit à petit en ce qui concerne la préparation des parents, même si cela reste extrêmement difficile. Il faut faire savoir que l'État se préoccupe au mieux de ces enfants. J'espère que la petite pierre que nous aurons apportée à l'édifice sera efficace.