Madame la présidente, Madame la ministre, nous comprenons bien que l'expérimentation est un pied dans la porte, un premier pas. Il n'est pas facile de lâcher du lest sur un cadre très structuré, très évalué, qui apporte énormément de sécurité, mais dans les territoires, je le répète, nous avons l'opportunité exceptionnelle, la chance inouïe d'avoir des professionnels de santé qui ont envie de changer. Ils nous en parlent. Je n'ai jamais entendu autant d'acteurs de santé parler d'un article de loi en particulier, surtout un article budgétaire. Quand vous allez à l'hôpital ou en médecine de ville, tout le monde connaît l'article 51. Il y a une vraie envie et une vraie volonté. Nous comprenons parfaitement la volonté de maîtriser le cadre pour éviter de partir dans tous les sens, mais nous avons la chance extraordinaire d'avoir la confirmation de l'ambition des professionnels de participer à l'organisation et à la réforme des soins.
Nous serons très vigilants, nous viendrons sans doute vous embêter tous les trois mois pour voir si on est passé de dix à vingt ou de dix à douze. Si on est passé de dix à douze, nous vous proposerons de revenir dans quelques mois pour vérifier que la cadence s'est accélérée.
Merci beaucoup pour votre venue et merci à l'ensemble des administrations qui relèvent de votre ministère et qui ont accepté de jouer le jeu de cette évaluation.