Le système du bonus-malus, pour les contrats courts, inquiète syndicats et professionnels, notamment dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration, qui connaît des pics d'activité saisonnière. En 2018, entre 100 000 et 130 000 postes demeuraient à pourvoir dans l'hôtellerie-restauration. Comment imaginer que l'introduction d'un système de bonus-malus pénalisant pour l'hôtellerie et la restauration puisse améliorer la situation de l'emploi ? Comment comptez-vous, madame la ministre, prendre en considération ces secteurs d'activité soumis à des rythmes de saisonnalité ? Car, pour eux, les contrats courts sont, de fait, même si l'on peut le regretter, une nécessité.