… par le truchement d'une belle, grande, efficace et majestueuse cordée unissant le puissant mouvement sportif français, deux anciens présidents de la République, la Ville de Paris, la région Île-de-France et bien d'autres collectivités locales que je salue.
Cette ambition pour le sport est bien plus vaste encore. Elle a été défendue dans le projet présidentiel, puis par la République en marche. Elle nous unit et nous réunit car elle fait consensus, et je m'en réjouis, autour de l'objectif premier et central du développement de la pratique physique et sportive des Françaises et des Français, par le biais du soutien au sport pour tous. Oui, notre ambition est bien d'augmenter le nombre de pratiquants de 10 %, soit trois millions de personnes, au cours du quinquennat.
À cette fin, nous refusons de nous contenter du statu quo ou d'une simple approche comptable. Nous voulons transformer le sport français selon cinq axes : mieux promouvoir la pratique du sport, adapter l'organisation du sport en France, faire du sport un atout pour l'économie, valoriser le sport professionnel, accompagner les bénévoles et adapter leur formation.
Si l'on met en balance d'une part le plafonnement des taxes affectées et d'autre part la re-budgétisation du ministère des sports, dont le budget stricto sensu augmente de 101 millions d'euros, et qu'on y ajoute la ligne de crédit consacrée au financement des Jeux olympiques et paralympiques, annoncée tout à l'heure par M. le ministre, on constate que le budget de la mission « Sport » ne diminuera pas l'an prochain, mais augmentera.
Pour autant, je n'omets pas la question du CNDS.