Intervention de Edouard Philippe

Séance en hémicycle du mardi 16 juillet 2019 à 15h00
Questions au gouvernement — Violences

Edouard Philippe, Premier ministre :

… car les forces de l'ordre étaient mobilisées pour prévenir, dans toute la mesure du possible, de tels événements, qui sont, comme vous le savez, difficilement prévisibles – plus précisément, il est difficile d'interdire que de telles manifestations aient lieu çà et là.

Monsieur Jacob, vous avez également évoqué l'intrusion qui s'est produite dans le Panthéon. Elle est inacceptable ! Je vous connais trop bien pour ne pas savoir que vous connaissez la façon dont ces choses fonctionnent : vous dites que cette intrusion était prévisible et évitable ; je constate, pour ma part, que, là encore, les forces de l'ordre ont fait évacuer le Panthéon dans les heures qui ont suivi, et qu'un certain nombre de procédures ont été engagées à l'issue de cette expulsion et de cette libération des lieux – je me fais fort de vous en donner par écrit le nombre exact et je vous prie de m'excuser de ne pas pouvoir vous répondre de chique. Ces procédures sont réelles, elles ont été engagées et elles donneront lieu, évidemment, à des sanctions et à des expulsions.

Il ne s'agit aucunement de mettre en cause des forces de l'ordre. Nous vivons une époque où certains de nos concitoyens et, parfois, certains responsables, ne respectent ni les lieux, ni les moments constitutifs de notre République. Je le dis à tous ceux qui pourraient être tentés par le désordre, par l'éclat, par le spectaculaire, pour faire prévaloir certaines thèses : chaque fois qu'on remet en cause les lieux ou les moments de la République, on affaiblit notre pays.

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