J'ai eu l'occasion, à plusieurs reprises, de m'exprimer sur la méthode que j'ai adoptée pour réfléchir à la façon la plus adaptée de redéfinir les relations entre les CTS, l'État et les fédérations sportives. J'ai entendu la colère et les critiques émanant des premiers concernés et je redis ici, devant la représentation nationale, que je ne souhaite pas passer en force. C'est la raison pour laquelle j'ai choisi de nommer deux tiers de confiance, MM. Yann Cucherat et Alain Resplandy-Bernard, et les ai chargés d'engager une large concertation, dans l'écoute et le dialogue – un dialogue ouvert, qui respecte l'expression de chacun, afin que toutes et tous puissent partager librement leur vision et, surtout, proposer des solutions innovantes.
J'attends des tiers de confiance qu'ils formulent des propositions nouvelles en matière d'organisation structurelle du modèle, de portage des politiques publiques de haute performance et d'accès au sport pour tous les publics. Leur rapport me sera remis en octobre 2019. Dans cette attente, et comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, aucune réforme ni aucun détachement ne sera engagé. C'est pourquoi, comme un certain nombre d'entre vous, le Gouvernement souhaite que ce projet de loi n'évoque par les CTS, afin de laisser le temps à la concertation et de permettre aux tiers de confiance de mener à bien à leur mission.