Le ministère des sports, en effet, ne doit pas devenir une coquille vide, réduite à une fonction de représentation. Il a son utilité pour coordonner, pour insuffler une dynamique, pour anticiper les besoins, nous en sommes tous convaincus ici.
Pour retrouver une raison d'être, le ministère des sports doit d'abord être au service d'une vision de long terme. Or de l'urgence ne peut émerger une stratégie claire – d'où nos craintes. Quelle vision du sport le Gouvernement défend-il ? Et quelle sera donc, demain, la politique sportive dont il confiera le pilotage à l'Agence ?