Pour cela, il nous faut être actifs, beaucoup plus en amont, et suffisamment pour exprimer une position avant même l'adoption des mandats de négociation. Pour cela, il convient également que les futurs accords commerciaux demeurent mixtes, afin que les parlements nationaux gardent leur pleine souveraineté. Je souhaite que le Gouvernement fasse valoir cette exigence auprès de la nouvelle Commission européenne.
Nous devons aussi repenser le cahier des charges du commerce international. C'est une grande mutation : le libre-échange doit évoluer vers l'échange juste et l'échange durable. Nous devons prendre en charge, en même temps, les aspirations des peuples à l'équité et notre responsabilité à l'égard des générations qui viendront. Je souhaite que la France soit à l'initiative dans les mois qui viennent pour promouvoir ce nouvel agenda démocratique pour le commerce international.