Or ils engagent le pays.
Je suis élu d'un département rural, les Vosges, et Dieu sait que les inquiétudes y sont importantes. Mais Dieu sait aussi, pour dire la vérité, que, par nature, je suis plutôt ouvert et favorable à des accords internationaux qui, jusqu'à présent, permettaient à la France d'exporter, d'aller de l'avant, de créer de la valeur. Tel est le principe qui me guide. Toutefois, un accord comme le CETA s'apprécie à la fois dans sa globalité et dans ses détails.
Dans sa globalité, on doit tenir compte – cela a été dit et je le répète, parce que je le prends à mon compte – des impacts écologiques, des impacts sociaux et des impacts sur notre modèle de vie, tout simplement. Il ne s'agit pas pour nous de dénoncer nos relations cordiales et commerciales avec le Canada, qui a été et reste un pays allié, mais simplement de nous interroger, alors que nous devons exprimer un vote, sur la pertinence de ce type d'accords, empreints de l'esprit du XXe siècle, alors que nous sommes au XXIe…