Dans l'école maternelle d'Arques-la-Bataille, il est de 24 à 25 par classe.
À cela s'ajoute le temps nécessaire pour préparer chaque parent à agir, le sensibiliser et lui faire comprendre que son enfant n'est pas facile. Or chaque parent est différent : l'un est émotif, l'autre à tendance à nous « rentrer dedans ». C'est compliqué. Il faut être diplomate et psychologue. Le travail de directeur n'est pas toujours facile, car des parents peuvent nous envoyer balader et d'autres restent en attente. Il faut trouver la clef pour qu'un parent réagisse. Tant qu'il n'y a pas de soins, on ne peut envisager un GEVA-Sco et la saisine de la MDPH.
L'inclusion d'UEE est arrivée cette année. J'ai interrogé les membres de mon équipe, qui sont au plus près des enfants. Ils m'ont autorisé à vous remettre des témoignages.
Le premier est celui de ma collègue chargée de huit enfants venant de l'IME, distant de cinq minutes à pied. La proximité est intéressante. Notre école est très grande, mais la qualité des locaux devrait être améliorée car elle est classée monument historique et elle est très sonore. La commune a consenti un effort important en insonorisant sept classes, mais pour ces enfants avec syndrome autistique, il reste du travail.
Ma collègue Élodie, donc, écrit : « Avec l'école d'Arques-la-Bataille, divers projets inclusifs ont été menés depuis plusieurs années avec l'IME ». Je suis directrice de cette école depuis 11 ans, mais avant mon arrivée les directeurs précédents ont beaucoup travaillé et les enfants de l'IME venaient déjà à l'école partager des projets avec d'autres classes.