Intervention de Christelle Defoort

Réunion du lundi 6 mai 2019 à 15h45
Commission d'enquête sur l'inclusion des élèves handicapés dans l'école et l'université de la république, quatorze ans après la loi du 11 février

Christelle Defoort :

Ici, depuis septembre. Ce sont deux ans que je mets entre parenthèses et au cours desquels j'aimerais mettre des choses en place. D'où ma présence ici. Mon fils est fan de natation. J'ai créé une section natation qui compte pour l'instant trois jeunes autistes, dont Victor, 17 ans, qui, est chez lui après le collège et ne fait rien, parce qu'il ne veut pas aller en IMPro.

Après avoir créé la section de natation, des recherches m'ont permis de constater qu'il existait en France des centres de formation d'apprentis (CFA) adaptés, passerelles entre l'IMPro et le lycée. Les personnes handicapées peuvent y apprendre un métier tout en poursuivant un cursus scolaire. Il y en a un dans les Alpes du Sud, qui permet de décrocher des diplômes comme le CAP. Un encadrement par des professionnels est prévu pour les handicaps les plus lourds. Ils débouchent sur des CAP de coiffure et de petite enfance. J'ai pris contact avec M. Lanuzel, le directeur du CFA du quartier de la Grand'Mare à Rouen, qui est en train de constituer un dossier en vue d'ouvrir une section adaptée – tout est centralisé à Rouen, à Dieppe on n'a pas grand-chose. En secteur rural, des familles dans le besoin sont uniquement orientées vers les IMPro. Il serait intéressant de créer un CFA adapté pour permettre aux jeunes qui en sont capables d'apprendre un métier différent de ceux qu'on voudrait leur imposer.

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