Merci pour vos propos élogieux. Nous n'avons pas attendu la proposition de loi Bouillon pour élaborer nos propositions : elles sont le fruit d'un travail conséquent qui a certes débuté sur les réseaux sociaux mais qui est désormais appuyé par les syndicats. Nous nous en réjouissons. Nous avons des appuis dans nos combats. Car nous sommes contre-révolutionnaires mais dans le respect de la démocratie et des corps intermédiaires, qui semblent revenir en puissance – enfin ! Nous sommes vindicatifs, en effet. Mais nous avons de quoi l'être, compte tenu de notre exaspération.
Pour moi, l'urgence est de stopper les PIAL, avec un amendement de suppression. Le Gouvernement s'est lancé dans ce dispositif à l'aveugle, depuis un an, sans nous rendre compte de quoi que ce soit. Lors de la concertation menée par le secrétariat d'État de Mme Cluzel, la DGESCO a uniquement présenté des éléments provenant du ministère. Il n'y a pas eu d'échanges. Pendant cette concertation, nous étions chacun dans notre « couloir » : les accompagnants d'un côté, les familles de l'autre et pas d'enseignants.