Je ne connais pas ce site, mais il en existe un très grand nombre. On trouve également pléthore de livres sur le handicap. Le problème est qu'il se dit tout et n'importe quoi. Si les parents trouvaient à l'école toutes les informations dont ils ont besoin, ils n'auraient pas besoin de les chercher ailleurs, au risque d'obtenir des renseignements inexacts.
J'aimerais insister sur deux points. Le premier est qu'il faut commencer à détecter les enfants en situation de handicap dès la maternelle. Malheureusement, les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) sont de moins en moins nombreux. J'ai été surveillante et j'ai déjà vu un élève arriver en troisième sans savoir lire. Comment est-il possible que ses difficultés scolaires n'aient pas été détectées plus tôt ? En France, nous faisons tout dans le désordre : la réforme du lycée, puis le collège, et la maternelle en dernier ! C'est pourtant là que tout commence. La maternelle est le chantier prioritaire.
Le second point sur lequel je voudrais vous interpeller concerne les enfants handicapés et à besoins éducatifs particuliers qui passent en conseil de discipline. Je n'ai pas trouvé de rapport sur ce sujet et j'aimerais savoir combien ils sont précisément à être concernés par cette procédure, qui vise purement et simplement à se débarrasser d'eux. Tel est mon avis de maman.
Dans le collège à côté de chez moi, la quasi-totalité des enfants passés en conseil de discipline ont été violents du fait d'un environnement inadapté. La semaine dernière, une accompagnante des élèves en situation de handicap (AESH) et une enseignante n'ont rien trouvé de mieux que de ceinturer un élève atteint d'un trouble autistique. La loi prévoit un conseil de discipline chaque fois qu'une violence est exercée par un élève, mais je m'interroge, en tant que mère : où la violence commence-t-elle ? Nous avons réussi, lors du conseil de discipline consacré au cas de cet élève autiste, à sauver sa place dans l'établissement. Mais pour celui-là, combien en exclut-on ?