Vous souhaitez développer – je dirais plutôt permettre, car je n'ai pas le sentiment que cela se pratique beaucoup – l'intervention dans les écoles des services médico-sociaux et des professionnels libéraux. Cela me paraît très positif, à condition que chacun veuille bien coopérer. En mon ancienne qualité de directrice d'école, j'ai plusieurs fois eu affaire à une orthophoniste qui me refusait toute information au motif qu'elle était tenue au secret professionnel ; pour que l'enfant soit au centre des échanges, cela ne devrait plus être. Par ailleurs, comment aider les enseignants des écoles maternelles à détecter qu'un enfant présente un trouble, pour éviter des dépistages tardifs ? Je n'aime pas parler de handicap social, mais si un enfant ne peut pas être aidé par sa famille, il doit pouvoir l'être à l'école. Quel est votre avis à ce sujet ? Où, d'autre part, en est la réflexion sur le deuxième employeur pour les AESH ? Enfin, que pensez-vous de la prise en compte des troubles du déficit de l'attention ?