C'est à juste titre que vous vous inquiétez du renouvellement des compétences de vos équipes travaillant aux chaufferies. Vous avez indiqué qu'elles travaillent au réacteur K15 depuis l'origine, qu'elles n'ont pas évolué depuis, et qu'il faut désormais penser à la chaufferie du futur.
Il est vrai que, lorsque l'on songe à ce qu'il s'est passé avec les équipes d'EDF qui avaient mis au point les réacteurs actuellement en service et aux difficultés rencontrées avec l'EPR, on ne peut qu'être inquiet.
Ma question concerne par ailleurs le parallèle très discret que vous avez établi entre les matières nucléaires nécessaires à la propulsion et l'industrie nucléaire civile, en considérant que leurs destins pourraient être liés.
Pourriez-vous développer ce point ?