Monsieur le ministre, je vous prie par avance de bien vouloir m'excuser, car je suis attendue dans une autre réunion et ne pourrai donc pas entendre en direct vos réponses à mes questions relatives à l'immigration.
Malgré l'effort significatif consenti pour doubler le nombre de places d'hébergement, qui sont passées de 50 000 à 100 000, des personnes sont toujours à la rue partout dans nos communes, et le 115 ne parvient pas à répondre à toutes les demandes. Les structures d'hébergement connaissent un phénomène d'embolisation, car les solutions de sortie de ces structures et les logements manquent. Un réfugié ayant obtenu un titre de séjour ou l'asile rencontre beaucoup de difficultés d'accès à un logement. Comment les résoudre ?
Dans mon département, mais aussi ailleurs, beaucoup de jeunes mineurs non accompagnés devenus adultes ou de jeunes faisant légalement des études en France, notamment en apprentissage chez un employeur, n'obtiennent pas le renouvellement de leur titre de séjour. Personne ne comprend pourquoi. Il s'agit de jeunes motivés, très bons élèves, et les employeurs sont au rendez-vous, dans des secteurs souvent en tension. Comment l'expliquez-vous ?
Ma dernière question concerne les bombardements récents sur les camps en Libye – un drame que nous déplorons tous. Remettent-ils en cause les accords entre l'Union européenne et la Libye ?