Pas seulement, il y a d'autres raisons. La situation n'est pas normale. Il y a globalement une question d'attractivité sur laquelle nous devons travailler. Je me suis rendu, il y a trois mois, en Géorgie où j'ai rencontré les différentes autorités. Nous avons créé un certain nombre de dispositifs, et je peux vous préciser qu'il y a eu, en réalité, une baisse de 35 % des demandes introduites par des Géorgiens auprès de l'OFPRA, notamment parce que nous avons déployé des officiers de liaison dans les aéroports de départ et d'arrivée et que nous avons conclu une convention avec l'État géorgien pour tenter de diminuer la pression.
Entre avril et juin, la baisse a été de 22 % en ce qui concerne l'Albanie, en raison également des dispositifs que nous avons instaurés.
Je pense qu'il faut maintenir l'effort et l'améliorer encore. Si une personne est en droit de demander notre protection au titre de l'asile, nous devons l'accompagner et traiter la demande beaucoup plus rapidement que dans le délai de 441 jours que j'ai évoqué. Il me paraît absolument indispensable d'aller plus vite.
J'ai visité le commissariat de Calais. Il ne fait pas partie de la programmation actuelle de 900 millions d'euros, qui se terminera l'année prochaine. Il faudra examiner la situation de Calais compte tenu des conditions de travail.