Intervention de Jean-Marie Sermier

Réunion du mercredi 3 juillet 2019 à 11h10
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

M. Laurent Hénart connaît bien les problèmes fluviaux, puisque, il l'a dit tout à l'heure, son engagement ne date pas d'aujourd'hui et que par ailleurs, dans sa bonne ville de Nancy, je crois que son port vient de fêter ses trente années avec une belle festivité. Je ne doute pas qu'il soit très au fait de tous les problèmes de navigation fluviale.

Vous l'avez dit, le conseil d'administration n'est pas la direction générale. À un moment donné, effectivement, il faut que les uns et les autres puissent bien connaître leurs responsabilités. La présidence du conseil nécessite d'avoir des objectifs clairs. Vous avez évoqué un certain nombre de problèmes concernant le fret. Quel est l'objectif que vous fixeriez en matière de report modal entre la quantité de fret actuelle et celle que vous pourriez imaginer dans les années futures ? Comment y arriver ?

Nous savons aujourd'hui que le fret, c'est la conteneurisation. Est-ce que vous jugez que des investissements lourds en matière de transport de conteneurs sont nécessaires sur les ports, mais aussi le long des différents canaux ? Quels sont les investissements prioritaires ?

Vous avez évoqué le canal Seine-Nord Europe. Nous pouvons aussi parler de la chatière du Havre, pour laquelle un certain nombre de crédits européens sont attendus. Je ne doute pas que les collègues puissent reprendre la question, mais le financement semble en difficulté avec l'AFITF, notamment. Vous savez que l'AFITF bénéficie de 1,2 milliard d'euros provenant de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE). Selon vous, sur les 37 milliards d'euros de TICPE, ne pourrions-nous pas « flécher » une somme supplémentaire afin d'assurer le financement de l'AFITF, et donc permettre également le financement du fluvial ?

Concernant le tourisme, je note un certain nombre d'enjeux avec la fin de la replantation des arbres du Canal du midi, les fameux platanes qui étaient partis avec le chancre coloré, les 24 000 arbres qu'il a fallu détruire. Aujourd'hui, nous en sommes à un peu plus de 10 000 replantations. Envisagez-vous de poursuivre cet objectif ?

Quelle sera la politique pour les maisons éclusières, qui pourraient être des relais intéressants en matière de tourisme ? Elles sont de plus en plus abandonnées par les éclusiers, puisque les écluses deviennent automatiques.

Nous avons évoqué les chemins de halage – je crois que nous sommes d'accord là-dessus : il va falloir trouver des solutions pour que les vélos et les piétons puissent utiliser ces chemins dont l'existence constitue toujours un apport qualitatif en matière de paysage.

Vous avez évoqué le nombre de postes ; pour ma part, je vous parlerai du nombre de sites. Envisagez-vous de maintenir la totalité des sites existants ?

Je voudrais terminer en évoquant la formation des jeunes. Pour que nous puissions avoir une batellerie efficace, il faut des jeunes qui entrent dans la profession. Aujourd'hui, c'est un des problèmes. Comment envisagez-vous d'y répondre ?

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