Intervention de Bernard Perrut

Réunion du mardi 16 juillet 2019 à 16h45
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Être plus juste et plus lisible, tel est l'objectif du futur système universel de retraite, censé remplacer les quarante-deux régimes existants tout en conservant un régime public par répartition. Il devrait être mis fin, par conséquent, aux régimes catégoriels, car l'équité et la justice semblent essentielles. C'est, en tout cas, notre priorité.

La persistance de certains régimes spéciaux semble toutefois acquise, si l'on en croit une dépêche de l'AFP de ce jour. En effet, parmi les fonctionnaires de catégorie active, ceux qui exercent des métiers régaliens, notamment les policiers, resteront autorisés à partir à la retraite à 57 ans, voire à 52 ans. La pénibilité, c'est vrai, mérite d'être prise en compte. Mais comment doit-elle l'être ?

La question des âges précoces d'ouverture des droits gagnera à être réexaminée, de manière à identifier les postes de travail relevant d'une pénibilité particulière. Je pense notamment aux métiers de la santé, comme celui des aides-soignants de nos hôpitaux, qui accomplissent un travail pénible, voire plus pénible que celui d'autres professions jouissant aujourd'hui d'avantages particuliers.

Monsieur le Premier président, quelle est votre position sur ce sujet ? Vous indiquez, dans votre rapport, que la réforme à venir doit être guidée par les impératifs de soutenabilité, de transparence financière et d'équité. Comment atteindre ces objectifs et faire accepter socialement ces changements ? Car, comme l'a dit, le haut-commissaire, M. Delevoye, « ce n'est pas une réforme des retraites, mais un projet de société ».

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