… qui veut prendre son avenir en main, ainsi que jouer un rôle pilote et précurseur dans l'intégration de l'Union européenne.
Avant toute chose, pour avoir permis cette renaissance, je souhaite en mon nom, au nom du groupe MODEM et surtout au nom des Alsaciennes et des Alsaciens remercier sincèrement les présidents des départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, qui ont joué un rôle essentiel dans cette renaissance, Mme Klinkert et M. Bierry. Je remercie aussi Mme la ministre Jacqueline Gourault pour son tact, son engagement, sa constance et son attention quotidienne à notre territoire, M. le rapporteur pour sa capacité à se glisser très rapidement dans la peau d'un Alsacien, son sens de la diplomatie et sa finesse d'analyse, et bien sûr tous mes collègues qui se sont pleinement investis dans la renaissance de l'Alsace. J'aurai enfin un mot pour le Premier ministre qui, constatant que les acteurs locaux étaient incapables de s'entendre, a donné leur chance à l'Alsace et aux Alsaciens.
Je me réjouis aussi de l'adoption de nombreux amendements, fruits d'un travail de concertation avec le Gouvernement et bien souvent de compromis transpartisans importants. À titre personnel, je me félicite que soient renforcées des compétences liées au bilinguisme, notamment grâce à mon amendement tendant à créer un comité stratégique de l'enseignement de la langue allemande en Alsace, dans sa forme standard mais également dans ses variantes dialectales.
Il était important de donner corps à la future assemblée de la Collectivité européenne d'Alsace. La dénomination des futurs élus comme « conseillers d'Alsace » créera un lien d'identification supplémentaire entre le citoyen et ses représentants. Je remercie le Mouvement démocrate, et particulièrement mon estimé collègue Sylvain Waserman, pour son soutien au bilinguisme et au territoire alsacien.
J'ai par ailleurs pris note des engagements du Gouvernement afin de pousser plus loin la différenciation territoriale, et j'en remercie Mme la ministre.
Le texte que nous allons adopter redonne plus généralement à l'Alsace son identité et sa fierté. C'est une demande forte des citoyens que les élus locaux et nationaux ont su transcrire dans la loi.
S'il reste des points de frustration, certains réclamant la sortie du Grand Est et d'autres la création d'un statut spécial sur le modèle de la Corse, je préfère voir ce texte comme une première étape qui permettra à l'Alsace de renaître et de faire ses preuves. Lorsque nous aurons obtenu des résultats par notre travail, notre acharnement et notre talent, il sera temps de demander à exercer de nouvelles compétences, avec ou, s'il le faut, en dehors du Grand Est.