Mais la sortie du Grand Est n'est évidemment pas une fin en soi. Nous devons d'abord répondre, avec nos nouvelles compétences, aux problématiques quotidiennes de nos concitoyens. Nous devons améliorer concrètement leur vie en termes de mobilité, d'emploi, de santé, de rayonnement international, de pratique de la langue et d'innovation.
Ce texte est une vraie chance pour l'Alsace, pour la France et pour l'Europe. L'Europe de demain a besoin de pionniers pour s'essayer. Grâce aux Alsaciennes et aux Alsaciens, la Collectivité européenne d'Alsace sera assurément ce pionnier qui fera de l'Alsace une préfiguration de ce que l'Europe pourrait être en matière d'intégration, de rapprochement fiscal et social, en termes de coopération bilatérale.
L'Alsace fer de lance, terre d'expérimentation et de concrétisation du traité d'Aix la Chapelle : cette région martyrisée et ballottée si longtemps entre la France et l'Allemagne, symbole de la division et des conflits en Europe, peut, après être devenue le symbole de l'union et de la réconciliation, devenir à présent avec la CEA le modèle d'une nouvelle harmonisation et d'une nouvelle intégration européenne.
Ce projet de loi est une avancée réelle pour l'Alsace et les Alsaciens, qui attendent avec impatience son application sur le terrain. Ne leur faisons pas défaut.