Pour les infrastructures de transport, le déséquilibre entre l'Alsace et la Lorraine est encore plus important. J'avais demandé, madame la ministre, que nous prenions au moins rendez-vous, par exemple lors du Grenelle de la mobilité lancé par votre collègue Mme Borne, afin que, le moment venu, nous disposions sur le sillon mosellan des mêmes prérogatives que nos amis alsaciens sur le sillon rhénan.
Pour toutes ces raisons, nous pensons que, faute de boussole, cette expérimentation est trop chaotique et qu'elle ne permettra pas à chaque territoire d'être au rendez-vous de la construction ni d'une République ni d'un universel, qui continuent de faire défaut.
Aujourd'hui, les cris du peuple ne sont plus « Vive l'Occitanie », « Vive l'Alsace » ni « Vive la Normandie », mais « Vive la Terre » ! Pour que la Terre vive, nous aurons besoin du talent et de la contribution de tous les territoires, dans une logique non de fermeture mais de collaboration.
Notre abstention n'est pas une marque de défiance envers nos amis Alsaciens.