La Banque de France s'était saisie de la question du risque climatique en lançant, avec le One Planet Summit, un réseau des banques centrales et des superviseurs pour le verdissement du système financier. Où en sommes-nous aujourd'hui ? La gestion du risque climatique relève-t-elle pleinement du second objectif ? Peut-on dire que le risque climatique est aujourd'hui une source de risque financier et l'assumer tel quel ? À ce titre, ma question rejoint celle du rapporteur général.
D'autre part, la réforme du collatéral peut-elle être vue comme un des leviers efficaces qui permettrait d'intégrer le risque climatique dans les valeurs d'actifs ? Convient-il d'évaluer efficacement les actifs en distinguant les actifs verts, qui ne sont pas encore très bien identifiés ? Pourriez-vous revenir brièvement sur cette réforme du collatéral ainsi que sur la question des évaluations des actifs verts ?