Monsieur le directeur général, la lutte contre le cancer est un enjeu majeur de santé publique. Au-delà des constats et des propositions que vous avez faits tout à l'heure, notamment sur le dépistage ou la mise en valeur de l'innovation, je voudrais davantage m'attarder sur la question de prévention, qui me semble être un enjeu majeur. Nous savons traiter un certain nombre de cancers par des traitements thérapeutiques médicamenteux mais je pense plus particulièrement aux traitements thérapeutiques non médicamenteux. C'est pour moi une certaine innovation. Je veux notamment parler de l'activité physique adaptée des personnes en affection longue durée. Vous ne l'avez pas évoqué tout à l'heure mais le coût que représente la prise en charge des personnes en affection longue durée correspond aux deux tiers des dépenses de sécurité sociale. Si l'on mettait en place des thérapies de ce type-là, cela nous permettrait de pouvoir économiser près de 7 à 10 milliards d'euros.
Je voulais connaître votre avis sur cette question et savoir si des actions ou réflexions sont menées au sein de votre institut.