Pour l'instant, il est clair qu'il n'y a pas de ruissellement !
J'ai rencontré des agriculteurs, et pas plus tard qu'hier ! Le fond de ma pensée, à ce stade, c'est que vous défendez dans le cadre de contentieux des acteurs de la grande distribution et des industriels. Vous êtes donc venus nous expliquer qu'il ne faut toucher à rien, qu'il ne faut pas encadrer, qu'il ne faut pas en rajouter car c'est suffisamment compliqué. Vous faites votre « business » de ces contentieux. J'ai l'impression qu'au terme d'une heure d'audition, nous n'avons peu de choses à obtenir de vous. Je comprends qu'il y a le secret des affaires, que vous ne voulez pas d'histoires, que vous êtes un beau cabinet et que vous souhaitez conserver vos clients. Moi, je suis convaincu que la situation est plus préoccupante et plus grave. Il y a quatre centrales d'achat, il n'y a plus de concurrence, il y a des acteurs qu'on a laissés faire depuis cinquante ans et, à un moment donné, il faut que le législateur mette « les pieds dans le plat » et que ça s'arrête !