Il sera intéressant de relire le compte rendu. Il est normal que vous posiez des questions, du reste pointues, de manière vive. Il est normal que je vous réponde en toute franchise. J'espère que M. le président ne m'en veut pas trop de dire les choses.
Je vous ai fait part des chiffres dont nous disposons. Ce matin, j'ai entendu des propos anormaux et je ne serais pas dans mon rôle si je ne les dénonçais pas ici. Des choses graves ont été dites, et je ne pouvais que le souligner, sans attendre d'être interrogé par le président. Enfin, je sais que vous connaissez par coeur la loi ÉGAlim ; je n'entendais pas vous faire un cours, mais rappeler les éléments de l'article 1er pour expliquer ce qui a fonctionné et ce qui n'a pu être encore mis en oeuvre.
Vous m'avez demandé comment les grandes surfaces allaient « se rattraper »… des termes qui en disent long, d'ailleurs, sur votre propre approche. Comme je l'ai dit d'emblée, nous sommes dans une période de rupture. Nos métiers évoluent pour s'adapter au phygital ou à l'omnicanal. Les magasins se réinventent pour apporter plus de services. L'e-commerce se développe : nos clients commandent de chez eux pour se faire livrer à leur domicile ou au magasin, les innovations sont nombreuses, le drive piéton n'existait pas il y a peu, et nous comptons aujourd'hui 4 000 drives voiture.
Mon message, c'est que nous allons nous en sortir… à condition que vous nous y aidiez. Notre problème, et cela explique peut-être mes réactions un peu vives, c'est que nous devons faire face à des charges que ne supportent pas nos concurrents. Nous payons par exemple les impôts fonciers et la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM).