Tous les plans d'affaires contiennent un engagement sur le volume, dans la mesure où ils donnent in fine un chiffre d'affaires. L'une des enseignes nous transmet un plan d'affaires associé à un chiffre d'affaires – donc à un volume. Nous recevons alors l'industriel, et ce que nous contrôlons avec lui, c'est que le plan d'affaires qui est écrit pourra bien produire l'effet escompté, le chiffre que l'enseigne doit aller chercher.
Rien n'est jamais tout à fait sécurisé puisque le marché est volatil. Prenons l'exemple symptomatique des crèmes glacées : vous pouvez vous mettre d'accord sur un chiffre d'affaires, il sera dépassé de beaucoup si la saison est très bonne, et s'effondrera si la saison est médiocre. Définir un chiffre d'affaires revient toujours à prendre un risque. Mais de manière générale, les industriels reconnaissent que Carrefour et U sont des enseignes qui respectent les plans d'affaires conclus et qui se situent globalement dans les chiffres d'affaires annoncés, au côté de celles portées par le vent et des autres, en difficulté.
Nous jouissons d'une certaine reconnaissance pour la qualité de notre travail ; c'est en tout cas ce que les fournisseurs font remonter, je vous invite à le vérifier auprès d'eux.