Oui, bien entendu, une part de la rémunération variable est « objectivée », non pas sur la déflation ou l'inflation, mais sur l'évolution des prix que peut négocier un négociateur. En effet, si certains d'entre eux ont pour objectif une baisse des prix, d'autres peuvent avoir pour objectif, notamment dans le cadre d'un marché particulier fortement inflationniste, une hausse de prix maximale à ne pas dépasser. Pour un acheteur – et ce n'est pas propre à la distribution : j'imagine qu'il en va de même pour ceux de la fonction publique –, le prix est forcément une composante essentielle. J'ai évoqué la fonction publique, mais tenons-nous-en à l'industrie : chacun de nos fournisseurs possède un service achat dont les acheteurs ont des objectifs liés à des évolutions de prix, mais, encore une fois, pas forcément à la baisse.
La seconde partie de la rémunération variable dépend de critères purement qualitatifs, qui reposent largement sur le respect, d'une part, des valeurs de notre centrale et, d'autre part, des règles juridiques. Nous nous attachons en effet à valoriser, dans la rémunération de nos négociateurs, la qualité des relations avec nos fournisseurs et le strict respect du cadre juridique.
En ce qui concerne l'évolution de la rémunération, nous ne pouvons pas vous communiquer de référence, puisque c'est la première année d'activité d'Envergure.
Nous verrons ce qu'il en sera l'année prochaine ; pour le moment, nous ne pouvons pas établir de comparaison avec une année précédente.