Vous affirmez entretenir de bonnes relations avec les industriels, puisque votre centrale d'achats est plutôt vertueuse.
Restons dans le secteur de la salaison ; le 18 avril dernier, le président de la FICT (Fédération française des industriels charcutiers traiteurs) adresse un courrier au président-directeur général de Carrefour, Alexandre Bompard ; peut-être a-t-il fait la même chose pour système U – je rappelle que la loi EGAlim oblige à faire évoluer les prix. Ce courrier restant sans réponse, il s'inquiète et écrit à nouveau le 19 juin à M. Bompard, or nous sommes le 1er juillet et il n'y a toujours pas de réponse.
Imaginez-vous l'état psychologique des éleveurs porcins, qui se disent : « La loi EGAlim est entrée en vigueur, on envoie des courriers au mois d'avril, en mai et en juin : rien ne se passe, en juillet rien non plus, et en août ce sera les vacances ». Quand allez-vous répondre : en septembre, en octobre ? Avez-vous conscience du décalage créé et de l'angoisse qui saisit nos agriculteurs devant une centrale d'achats comme la vôtre ?
Nous sommes devant un problème concret : des courriers qui restent sans réponse !