Nous n'avons pas dit qu'il y a aucun problème : il existe parfois des divergences de point de vue. Nous n'avons pas dit que tout était facile et que nous étions toujours d'accord avec tous les industriels sur tous les sujets. Il peut y avoir des tensions, des discussions divergentes. Quand nous consultons les maisons mères au sujet d'un industriel qui ne souhaite pas avancer dans les discussions avec nous, ces dernières peuvent décider de moins le pousser, mais, cette année, il n'y a pas eu de cas de déréférencements ou de fournisseurs avec lesquels nous n'avons pas trouvé d'accord.
C'est le cours normal de la discussion entre un industriel et un distributeur : si cela correspond aux stratégies marketing des enseignes, elles préféreront pousser un industriel plus allant en négociation qu'un industriel qui ne veut pas avancer.
Nous avons la conviction que notre modèle est le bon. Nous ne sommes pas parfaits, mais allons dans la bonne direction et souhaitons continuer à creuser le sillon. Ce modèle va amener de la valeur pour les industriels et les enseignes que nous représentons. Il faut le renforcer.
Enfin, vous m'interrogez sur la destruction de valeur. Il y a plusieurs façons de créer de la valeur : on parle souvent d'inflation ou de déflation pour les produits reconduits d'année en année – déjà amortis – en oubliant les innovations et les nouveaux produits qui représentent une part très importante du chiffre d'affaires de certains industriels. C'est pourquoi Horizon souhaite pousser l'innovation car c'est un moyen de créer de la valeur.
Nous sommes donc favorables à la création de valeur sur l'ensemble de la chaîne, mais il est réducteur de considérer que seuls les produits reconduits d'année en année créent de la valeur.