Je me suis peut-être mal exprimé. Je vais répondre à votre question, rassurez-vous. Je pense qu'il y a deux variables à prendre en compte dans la relation commerciale que nous pouvons avoir avec un fournisseur.
D'abord, il y a le nombre. Effectivement, le nombre de PME chez nous, c'est quasiment 260-270, c'est-à-dire que nous avons une relation avec 270 industriels qui sont plus petits. Sur les multinationales, nous sommes à 156.
Donc, au-delà du chiffre d'affaires, il faut quand même compter le nombre dans la relation commerciale. Ce ne sont pas juste les chiffres d'affaires.
Ensuite, nous n'avons pas d'objectif de déflation systématique avec les autres entreprises, hors PME-TPE. Cela dépend en effet de la variation de la matière première. Il y a des très grands groupes industriels qui transforment des produits laitiers. On l'a vu aussi sur les produits dérivés du porc. Il y a Herta notamment pour ne citer que lui.
Quand c'est nécessaire, notre politique de discernement inclut l'ensemble des typologies. C'est pour cela qu'il y a une politique d'encadrement de la relation commerciale. On fait attention concernant la typologie de fournisseurs. Mais quand il s'agit de fournisseurs leaders dans le monde sur leurs marchés, mais que cela concerne le monde agricole français, c'est quelque chose de plus transversal.