Nous devrions faire un exercice, je suis d'accord avec vous. Nous le faisons de façon empirique, mais nous devrions faire l'exercice. Pas sur les multinationales, parce que je pense que c'est transversal à l'ensemble des fournisseurs.
On n'a pas de mal à parler des produits très peu transformés. Quand on a des produits hyper transformés, c'est plus compliqué. Ce sont par exemple les marchés laitiers, le porc. Ce sont les produits peu transformés. Ou les filières « Volailles », les choses comme cela.
Une autre difficulté, c'est qu'on a du mal à entrer dans le détail avec un certain nombre d'industriels –et là, ça ne touche pas que les multinationales – parce qu'on ne sait pas quelle est la composante réelle de la matière première. On ne sait pas quelle est l'origine et quel est le poids. Évidemment, je pense que dans une marge de progression, il faudrait que nous soyons plus précis avec cela.
Mais c'est vrai que pour nous, l'évidence dans un premier temps, ce sont les produits laitiers et le porc. Toutefois, je pense qu'il y a d'autres filières sur lesquelles nous avons essayé d'avoir des démarches en ce sens. Malheureusement, nous avons énormément manqué de transparence. Nous posons des questions simples : si je vous rémunère plus sur votre produit cette année que l'année dernière, quelle est la part qui va au monde agricole en termes d'augmentation ? Est-ce qu'on peut écrire un engagement sur ce sujet-là ? À part les filières que je viens de vous citer, nous n'avons pas eu de réponse claire.